tp2_flask_deployment
.ansible.cfg
comme précédemment.[defaults]
inventory = ./inventory.cfg
roles_path = ./roles
host_key_checking = false
ubu1
et ubu2
.incus launch ubuntu_ansible ubu1
incus launch ubuntu_ansible ubu2
inventory.cfg
.$ incus list # pour récupérer l'adresse ip puis
[all:vars]
ansible_user=stagiaire
[appservers]
ubu1 ansible_host=10.x.y.z
ubu2 ansible_host=10.x.y.z
appservers
.ansible all -m ping
Le but de ce projet est de déployer une application flask, c’est a dire une application web python. Le code (très minimal) de cette application se trouve sur github à l’adresse: https://github.com/e-lie/flask_hello_ansible.git.
N’hésitez pas consulter extensivement la documentation des modules avec leur exemple ou d’utiliser la commande de doc ansible-doc <module>
Créons un playbook : ajoutez un fichier flask_deploy.yml
avec à l’intérieur:
- hosts: hotes_cible
tasks:
- name: ping
ping:
Lancez ce playbook avec la commande ansible-playbook <nom_playbook>
.
Commençons par installer les dépendances de cette application. Tous nos serveurs d’application sont sur ubuntu. Nous pouvons donc utiliser le module apt
pour installer les dépendances. Il fournit plus d’options que le module package
.
apt
installez les applications: python3-dev
, python3-pip
, python3-virtualenv
, virtualenv
, nginx
, git
. Donnez à cette tache le nom: ensure basic dependencies are present
. ajoutez pour cela la directive become: yes
au début du playbook.En utilisant une loop
(et en accédant aux différentes valeurs qu’elle prend avec {{ item }}
), on va pouvoir exécuter plusieurs fois cette tâche :
- name: Ensure basic dependencies are present
apt:
name: "{{ item }}"
state: present
loop:
- python3-dev
- python3-pip
- python3-virtualenv
- virtualenv
- nginx
- git
Relancez bien votre playbook à chaque tâche : comme Ansible est idempotent il n’est pas grave en situation de développement d’interrompre l’exécution du playbook et de reprendre l’exécution après un échec.
Ajoutez une tâche systemd
pour s’assurer que le service nginx
est démarré.
- name: Ensure nginx service started
systemd:
name: nginx
state: started
flask
et l’ajouter au groupe www-data
. Utilisez bien le paramètre append: yes
pour éviter de supprimer des groupes à l’utilisateur. - name: Add the user running webapp
user:
name: "flask"
state: present
append: yes # important pour ne pas supprimer les groupes d'un utilisateur existant
groups:
- "www-data"
N’hésitez pas à tester l’option --diff -v
avec vos commandes pour voir l’avant-après.
Pour déployer le code de l’application deux options sont possibles.
sync
qui fait une copie rsync.git
.Nous allons utiliser la deuxième option (git
) qui est plus cohérente pour le déploiement et la gestion des versions logicielles. Allez voir la documentation pour voir comment utiliser ce module.
Utilisez-le pour télécharger le code source de l’application (branche master
) dans le dossier /home/flask/hello
mais en désactivant la mise à jour (au cas où le code change).
- name: Git clone/update python hello webapp in user home
git:
repo: "https://github.com/e-lie/flask_hello_ansible.git"
dest: /home/flask/hello
clone: yes
update: no
Le langage python a son propre gestionnaire de dépendances pip
qui permet d’installer facilement les librairies d’un projet. Il propose également un méchanisme d’isolation des paquets installés appelé virtualenv
. Normalement installer les dépendances python nécessite 4 ou 5 commandes shell.
nos dépendances sont indiquées dans le fichier requirements.txt
à la racine du dossier d’application. pip
a une option spéciale pour gérer ces fichiers.
Nous voulons installer ces dépendances dans un dossier venv
également à la racine de l’application.
Nous voulons installer ces dépendances en version python3 avec l’argument virtualenv_python: python3
.
même si nous pourrions demander à Ansible de lire ce fichier, créer une variable qui liste ces dépendances et les installer une par une, nous n’allons pas utiliser loop
. Le but est de toujours trouver le meilleur module pour une tâche.
Avec ces informations et la documentation du module pip
installez les dépendances de l’application.
Notre application sera exécutée en tant qu’utilisateur flask pour des raisons de sécurité. Pour cela le dossier doit appartenir à cet utilisateur or il a été créé en tant que root (à cause du become: yes
de notre playbook).
file
qui change le propriétaire du dossier de façon récursive. N’hésitez pas à tester l’option --diff -v
avec vos commandes pour voir l’avant-après. - name: Change permissions of app directory
file:
path: /home/flask/hello
state: directory
owner: "flask"
group: www-data
recurse: true
Notre application doit tourner comme c’est souvent le cas en tant que service (systemd). Pour cela nous devons créer un fichier service adapté hello.service
et le copier dans le dossier /etc/systemd/system/
.
Ce fichier est un fichier de configuration qui doit contenir le texte suivant:
[Unit]
Description=Gunicorn instance to serve hello
After=network.target
[Service]
User=flask
Group=www-data
WorkingDirectory=/home/flask/hello
Environment="PATH=/home/flask/hello/venv/bin"
ExecStart=/home/flask/hello/venv/bin/gunicorn --workers 3 --bind unix:hello.sock -m 007 app:app
[Install]
WantedBy=multi-user.target
Pour gérer les fichier de configuration on utilise généralement le module template
qui permet à partir d’un fichier modèle situé dans le projet ansible de créer dynamiquement un fichier de configuration adapté sur la machine distante.
Créez un dossier templates
, avec à l’intérieur le fichier app.service.j2
contenant le texte précédent.
Utilisez le module template
pour le copier au bon endroit avec le nom hello.service
.
Utilisez ensuite systemd
pour démarrer ce service (avec state: restarted
dans le cas où le fichier a changé).
hello.test.conf
dans le dossier /etc/nginx/sites-available
à partir du fichier modèle:nginx.conf.j2
# {{ ansible_managed }}
# La variable du dessus indique qu'il ne faut pas modifier ce fichier directement, on peut l'écraser dans notre config Ansible pour écrire un message plus explicite à ses collègues
server {
listen 80;
server_name hello.test;
location / {
include proxy_params;
proxy_pass http://unix:/home/flask/hello/hello.sock;
}
}
Utilisez file
pour créer un lien symbolique de ce fichier dans /etc/nginx/sites-enabled
(avec l’option force: yes
pour écraser le cas échéant). C’est une bonne pratique Nginx que nous allons respecter dans notre playbook Ansible.
Ajoutez une tache pour supprimer le site /etc/nginx/sites-enabled/default
.
Ajouter une tâche de redémarrage de nginx.
Ajoutez l’IP de la VM puis hello.test
séparé par un espace dans votre fichier /etc/hosts
, pour que le domaine hello.test
soit résolu par l’IP d’un des serveurs d’application.
Visitez l’application dans un navigateur et debugger le cas échéant.
flask_deploy.yml
Pour le moment dans notre playbook, les deux tâches de redémarrage de service sont en mode restarted
c’est à dire qu’elles redémarrent le service à chaque exécution (résultat: changed
) et ne sont donc pas idempotentes. En imaginant qu’on lance ce playbook toutes les 15 minutes dans un cron pour stabiliser la configuration, on aurait un redémarrage de nginx 4 fois par heure sans raison.
On désire plutôt ne relancer/recharger le service que lorsque la configuration conrespondante a été modifiée. c’est l’objet des tâches spéciales nommées handlers
.
Ajoutez une section handlers:
à la suite
Déplacez la tâche de redémarrage/reload de nginx
dans cette section et mettez comme nom reload nginx
.
Ajoutez aux deux tâches de modification de la configuration la directive notify: <nom_du_handler>
.
Testez votre playbook. il devrait être idempotent sauf le restart de hello.service
.
Testez le handler en ajoutant un commentaire dans le fichier de configuration nginx.conf.j2
.
- name: template nginx site config
template:
src: templates/nginx.conf.j2
dest: /etc/nginx/sites-available/{{ app.domain }}.conf
notify: reload nginx
...
handlers:
- name: reload nginx
systemd:
name: "nginx"
state: reloaded
# => penser aussi à supprimer la tâche maintenant inutile de restart de nginx précédente
cd # Pour revenir dans notre dossier home
git clone https://github.com/Uptime-Formation/ansible-tp-solutions -b tp2_correction tp2_before_handlers
Vous pouvez également consulter la solution directement sur le site de Github : https://github.com/Uptime-Formation/ansible-tp-solutions/tree/tp2_correction
Nous allons tenter de créer une nouvelle version de votre playbook pour qu’il soit portable entre CentOS et Ubuntu.
Pour cela, utilisez la directive when: ansible_os_family == 'Debian'
ou RedHat
(on pourra aussi utiliser des modules génériques comme package:
au lieu de apt:
, ou service:
au lieu de systemd:
). Cette directive peut s’utiliser sur toutes les tâches.
N’oubliez pas d’installer epel-release
qui est nécessaire à CentOS.
Il va falloir adapter le nom des packages à CentOS.
Pour le nom du user Nginx, on pourrait ajouter une section de playbook appelée vars:
et définir quelque chose comme nginx_user: "{{ 'nginx' if ansible_os_family == "RedHat" else 'www-data' }}
De même, les fichiers Nginx ne sont pas forcément au même endroit dans CentOS : il n’y a pas de notion de sites-enabled
dans Nginx, il suffit de copier un fichier de config dans /etc/nginx/conf.d
à la place (pas de lien symbolique).
On peut utiliser l’attribut listen
dans le handler pour décomposer un handler en plusieurs étapes.
Avec nginx -t
, testons la config de Nginx dans le handler avant de reload.
Documentation : https://docs.ansible.com/ansible/latest/playbook_guide/playbooks_handlers.html#naming-handlers
Certaines tâches ne peuvent fonctionner sur une nouvelle machine en check mode.
Pour tester, créons une nouvelle machine et exécutons le playbook avec --check
.
Avec ignore_errors:
et {{ ansible_check_mode }}
, résolvons le problème.
/etc/hosts
via le playbookA l’aide de la documentation de l’option delegate:
et du module lineinfile
, trouvez comment ajouter une tâche qui modifie automatiquement votre /etc/hosts
pour ajouter une entrée liant le nom de domaine de votre app à l’IP du conteneur (il faudra utiliser la variable ansible_host
et celle du nom de domaine).
Idéalement, on utiliserait la regex .* {{ app.domain }}
pour gérer les variations d’adresse IP
Dans le cas de plusieurs hosts hébergeant nos apps, on pourrait même ajouter une autre entrée DNS pour préciser à quelle instance de notre app nous voulons accéder. Sans cela, nous sommes en train de faire une sorte de loadbalancing via le DNS.
Pour info : la variable {{ inventory_hostname }}
permet d’accéder au nom que l’on a donné à une machine dans l’inventaire.
register:
Avec le module command
, listez les configs activées dans Nginx, utilisez la directive register:
pour la mettre dans une variable.
Ajoutez une tâche de debug:
qui affiche le contenu de cette variable (avec {{ }}
)
Ajoutons des variables pour gérer dynamiquement les paramètres de notre déploiement:
Ajoutez une section vars:
avant la section tasks:
du playbook.
Mettez dans cette section la variable suivante (dictionnaire):
app:
name: hello
user: flask
domain: hello.test
(il faudra modifier votre fichier /etc/hosts
pour faire pointer le domaine hello.test
vers l’IP de votre conteneur)
pre_tasks:
pour afficher cette variable au début du playbook, c’est le module debug
: pre_tasks:
- debug:
msg: "{{ app }}"
Remplacez dans le playbook précédent et les deux fichiers de template:
hello
par {{ app.name }}
flask
par {{ app.user }}
hello.test
par {{ app.domain }}
Relancez le playbook : toutes les tâches devraient renvoyer ok
à part les “restart” car les valeurs sont identiques.
cd # Pour revenir dans notre dossier home
git clone https://github.com/Uptime-Formation/ansible-tp-solutions -b tp2_before_handlers_correction tp2_before_handlers
Vous pouvez également consulter la solution directement sur le site de Github : https://github.com/Uptime-Formation/ansible-tp-solutions/tree/tp2_before_handlers_correction
Nous allons nous préparer à transformer ce playbook en rôle, plus général.
Plutôt qu’une variable app
unique on voudrait fournir au playbook une liste d’application à installer (liste potentiellement définie durant l’exécution).
Identifiez dans le playbook précédent les tâches qui sont exactement communes à l’installation des deux apps.
Créez un nouveau fichier deploy_app_tasks.yml
et copier à l’intérieur la liste de toutes les autres tâches mais sans les handlers que vous laisserez à la fin du playbook.
Ce nouveau fichier n’est pas à proprement parler un playbook
mais une liste de tâches.
Utilisez include_tasks:
(cela se configure comme une task un peu spéciale) pour importer cette liste de tâches à l’endroit où vous les avez supprimées.
Vérifiez que le playbook fonctionne et est toujours idempotent. Note: si vous avez récupéré une solution, il va falloir récupérer le fichier d’inventaire d’un autre projet et adapter la section hosts:
du playbook.
Ajoutez une tâche debug: msg={{ app }}
(c’est une syntaxe abrégée appelée free-form ) au début du playbook pour visualiser le contenu de la variable.
Note : La version non-free-form (version longue) de cette tâche est :
debug:
msg: {{ app }}
app
par une liste flask_apps
de deux dictionnaires (avec name
, domain
, user
différents les deux dictionnaires et repository
et version
identiques).flask_apps:
- name: hello
domain: "hello.test"
user: "flask"
version: master
repository: https://github.com/e-lie/flask_hello_ansible.git
- name: hello2
domain: "hello2.test"
user: "flask2"
version: version2
repository: https://github.com/e-lie/flask_hello_ansible.git
Il faudra modifier la tâche de debug par debug: msg={{ flask_apps }}
. Observons le contenu de cette variable.
debug:
, ajoutez la directive loop: "{{ flask_apps }}
(elle se situe à la hauteur du nom de la task et du module) et remplacez le msg={{ flask_apps }}
par msg={{ item }}
. Que se passe-t-il ? note: il est normal que le playbook échoue désormais à l’étape include_tasks
La directive loop_var
permet de renommer la variable sur laquelle on boucle par un nom de variable de notre choix. A quoi sert-elle ? Rappelons-nous : sans elle, on accéderait à chaque item de notre liste flask_apps
avec la variable item
. Cela nous permet donc de ne pas modifier toutes nos tasks utilisant la variable app
et de ne pas avoir à utiliser item
à la place.
loop
et loop_control
+loop_var
sur la tâche include_tasks
pour inclure les tâches pour chacune des deux applications, en complétant comme suit :- include_tasks: deploy_app_tasks.yml
loop: "{{ A_COMPLETER }}"
loop_control:
loop_var: A_COMPLETER
Créez le dossier group_vars
et déplacez le dictionnaire flask_apps
dans un fichier group_vars/appservers.yml
. Comme son nom l’indique ce dossier permet de définir les variables pour un groupe de serveurs dans un fichier externe.
Testez en relançant le playbook que le déplacement des variables est pris en compte correctement.
Pour la solution : activez la branche tp2_correction
avec git checkout tp2_correction
.
Essayez de déployer une version plus complexe d’application flask avec une base de donnée mysql : https://github.com/miguelgrinberg/microblog/tree/v0.17
Il s’agit de l’application construite au fur et à mesure dans un magnifique tutoriel python. Ce chapitre indique comment déployer l’application sur linux.